La semaine dernière, je t’expliquais pourquoi tu devais développer ta marque personnelle. Forcément, depuis, tu as commencé à cogiter. L’image que tu donnes n’est pas juste une image mais une expression de toi-même. Mon ami Jean-Luc Godart disait que c’est une juste image et qu’elle n’est pas forcément juste.
Justement pour que ton image soit la plus juste possible, la plus sincère, qu’elle te corresponde tout simplement, il convient de t’interroger intérieurement. Et là tu te dis « ALLO FASHANDY t’as craqué ! ». Attends juste une seconde que je t’explique.
Pour que l’extérieur (c’est-à-dire ton image) soit cohérent il faut que tu comprennes ton intérieur. En d’autres termes, ton image doit être en accord avec tes valeurs sinon il y a une dissonance. Et là c’est le drame.
Je vais prendre un exemple. Durant un entretien d’embauche, tu souhaites tellement être recruté que tu vas surjouer tes qualités et ton attitude. Certainement, tu seras pris pour le personnage que tu as interprété mais ensuite tu devrais jouer ce guignol pendant le reste de ton job. Le risque provient du fait qu’il y aura une dissonance entre qui tu es vraiment et ce que tu joues. Et, à un moment ou un autre tu risques au mieux la schizophrénie, au pire le burn-out. Pour t’éviter tous ces problèmes, je te propose d’assumer plutôt le fait d’être toi-même : vaste programme.
Ainsi, la philosophie du Personal Branding pourrait se résumer à cette phrase :
« ce qu’il y a à l’intérieur doit se voir à l’extérieur ».
S’interroger pour se découvrir
Donc, pose-toi les bonnes questions et surtout réponds-y honnêtement. Pour moi cela a été un peu douloureux (surtout au début). En effet, accepter ses défauts n’est jamais une chose évidente. Et la première étape consiste uniquement à se le dire. Première salve d’interrogation :
- Quelles sont mes qualités ?
- Quels sont mes défauts ?
- Quels sont mes rêves ?
- De quoi ai-je peur ?
Apprendre à se connaître, notamment ses zones d’ombres, te permettra de mettre en lumière tes qualités.
Concrètement, comment tu fais ?
Je prends un exemple que je connais bien : moi-même. Mes défauts : angoissé et dissipé. Cela veut dire que je n’arrive jamais à me poser et j’ai besoin d’être perpétuellement occupé. Au lieu de le prendre d’une manière négative, j’ai organisé ma vie pour que cela devienne une qualité.
Ainsi, je me démultiplie en essayant de ne pas perdre le cap (pour cela, j’écris un journal intime quotidiennement pour me recentrer). Je travaille sur mon blog ; je crée une agence de communication qui aura pour vocation de mettre en lumière les marques ; je coache également au niveau de l’image personnelle.
Bref, je n’ai pas le temps de m’ennuyer et mon angoisse reste au placard (pour le moment). J’ai en quelque sorte utilisé un défaut pour qu’il devienne une qualité au service de mon développement de ma marque personnelle.
Pour terminer, j’ai envie de vous parler d’une lecture vraiment étonnante : « La guerre de l’art » de Steven Pressfield. Il y a une citation qui m’a marqué « c’est une chose d’étudier la guerre, c’est une autre chose de la faire ». En d’autres termes : Passez à l’action.
La suite la semaine prochaine.
Au plaisir de vous lire.
Fabrice
