Depuis que j’ai lancé ModeLab, le premier magazine sur la FashionTech, je passe ma vie entre Grenoble et Paris. Et, parfois j’ai l’impression de ne plus savoir vraiment où j’habite.
Pourtant, ma vie professionnelle n’a jamais été autant passionnante que depuis que j’ai créé ce magazine. Récemment, j’ai pu participer comme speaker au Salon du luxe et nous allons être partenaire d’un des plus grands salons sur cette thématique : Avantex.
J’ai toujours été un grand lecteur de revues (je suis notamment un fan absolu de Monocle) et lire est une passion débordante. Je peux passer un week-end entier à alterner ma lecture entre trois livres (« Mort à crédit » de Céline, « L’âge de la multitude » de Nicolas Colin et « Les Parisiens » d’Olivier Py durant mon dernier week-end). Cela me permet de voyager intérieurement, et facilite ma créativité.
Avec ModeLab, je pouvais enfin mettre en adéquation mon appétit de lecteur et celle de créateur.
D’ailleurs, le contenu éditorial s’avère pour moi la pierre angulaire de notre publication et c’est cela qui nous permettra de continuer à partager notre passion pour la Fashiontech, ainsi que d’augmenter notre lectorat.
Justement, j’ai eu une nouvelle qui m’a fait chaud au cœur : le Metropolitan Museum Of New York qui accueille l’exposition FashionTech : Manus x Machina, nous a commandé 500 exemplaires de notre ModeLab 😀.
Je me suis dit que nous étions dans la bonne direction ; que notre magazine commençait enfin à recevoir une certaine reconnaissance.
Pour en arriver là, j’ai multiplié depuis plusieurs mois les aller-retour entre Paris et Grenoble. Voici ce que j’en ai retenu…
Grenoble : une ville de création et production
Grenoble fera toujours partie de ma vie. En effet, j’y suis né et elle représente un écosystème incroyable pour les start-ups.
Au début de mon aventure entrepreneuriale, j’ai débarqué chez Cowork un lundi d’avril, il y a maintenant 3 ans. Et, je crois que c’est la meilleure décision que j’ai jamais prise. Là, j’ai découvert un univers de freelances et entrepreneurs habités par une passion débordante (tout comme moi) mais surtout une expertise rare.
Grâce à ce lieu unique, j’ai pu développer mes qualités relationnelles et appréhender de manière globale comment créer une entreprise.
Aujourd’hui, l’écosystème grenoblois a grandi, tout comme moi, et c’est doté d’un outil de pilotage : Digigre permettant de coordonner les actions éparses afin de fédérer et mutualiser les forces. D’ailleurs, sous son impulsion, nous allons créer le festival de l’entrepreneuriat en 2018 appuyé au GemDigitalDay que Fashandy organise pour la seconde année consécutive.
Toujours avec l’envie de créer des passerelles, je me suis permis d’insister pour que nous organisions une soirée électronique avec La Belle Électrique afin de renforcer les liens avec la création digitale culturelle.
La bonne nouvelle, c’est que cette soirée est prévue le 5 décembre 2016. Le choix de l’artiste est en cours, je vous en reparle très bientôt.
Paris : une ville de networking
Lorsque je suis dans la capitale, je ressens une énergie incroyable qui donne à penser que tout est possible.
Ainsi, j’ai pu rencontrer des startups incroyables comme GrandShooting, plate-forme web dédiée à la production de photo en e-commerce ou bien La Fédération de la FashionTech qui coordonne les actions dans ce domaine.
Néanmoins, comme je le disais en préambule, ne pas se perdre me paraît aujourd’hui une évidence. Ainsi, lors de mes déplacements, j’essaye de caler, au maximum, trois rendez-vous dans la journée. Afin d’avoir une qualité de meeting optimale et d’éviter l’effet occupation que je connais si bien. Être occupé ou être efficace : il faut choisir.
En effet, combler son planning est une chose extrêmement tentante afin de se sentir occupé. En revanche, arriver à le remplir de manière judicieuse requiert plus de doigté. D’ailleurs, si vous êtes intéressé pour savoir comment je gère une équipe à distance, je vous invite un de mes posts sur la question ici.
Aujourd’hui, je monte sur Paris uniquement tous les quinze jours et j’effectue l’aller-retour dans la journée. De cette manière, je sélectionne la pertinence de mes rendez-vous et/ou des évènements auxquels je participe. Fort heureusement, il m’arrive de passer la nuit sur Paris (pour mon plus grand plaisir) par exemple lorsque je participe à une conférence, comme le G9+, sur le Luxe & Le Digital.
D’ailleurs, je reviendrai sur cet event dans un prochain post. J’adore ces moments qui lient grands groupes et start-ups. Ils soulignent nos points de divergence, mais également d’accroche.
Conclusion : Grenoble et Paris, le lien entre la tech et la mode
Finalement, je me vois de plus en plus comme un connector entre ces deux écosystèmes : la tech grenobloise et la fashion parisienne.
Ce lien entre ces deux villes m’a toujours paru une évidence. Grenoble et Paris : une vraie histoire d’amour.
Vous allez me dire, qu’une fois qu’on a « connecté » ces deux environnements il ne reste plus rien à réaliser. Pourtant, c’est ici que le plus dur commence. Le lien constitue la première étape.
Maintenant, il convient que ces deux écosystèmes travaillent ensemble, se comprennent, puissent échanger. Je suis en quelque sorte, le traducteur et surtout l’accélérateur 😀
Quel bel article ! Bravo Fabrice !! Et le Met, Waouh
Félicitations pour toutes ces belles choses et cette évolution !
Merci ma chère Alexandra. Je serai à Roubaix les 29 et 30 septembre pour les Fashiontechdays.
Peut-être que nous pourrions nous revoir à ce moment-là.