La newsletter est un outil très utilisé dans le domaine du web. Plusieurs raisons à cela : d’une part, dans la majorité des cas, les personnes inscrites à votre liste de diffusion ont demandé elles-mêmes à y figurer : les informations que vous leur envoyez sont donc censées par défaut les intéresser ! De plus, c’est un outil peu onéreux et très efficace quand il est bien utilisé. Voyons ensemble comment optimiser les statistiques d’ouverture de vos newsletters.
Bannissez l’achat de listes
L’intérêt d’une newsletter ? Garder vos clients au fait de votre actualité, et éventuellement faire la promotion de vos produits et services auprès d’eux, tout en maintenant vive l’image de votre marque dans leur tête. Rester présent sans être intrusif, en somme.
Cet intérêt vole plus ou moins en éclats lorsque vous achetez des listes toutes faites. Vous vous replacez dans une situation intrusive où la personne qui reçoit votre newsletter n’a pas demandé à y être inscrite (si ce n’est pas encore fait, lisez cet article sur l’inbound marketing), ce qui augmente donc la difficulté. De plus, si vous connaissez vos clients et les visiteurs de votre site, vous ne connaissez pas les gens figurant sur les listes achetées : même en les segmentant au maximum (et plus c’est segmenté, plus c’est cher à l’achat), difficile de savoir exactement comment vous adresser à eux.
L’achat de listes est donc selon moi à bannir autant que possible.
Segmentez vos contacts
Essayez de faire la segmentation la plus fine possible de vos contacts : on ne s’adresse pas de la même manière à un retraité qu’à une étudiante de 20 ans. Tous les critères de différenciation sont bons à prendre. Plus vos contacts seront segmentés, plus vous pourrez personnaliser les messages que vous leur adressez. Il ne s’agit bien sûr pas d’envoyer manuellement un message personnel à chacun, mais ne leur faites pas sentir qu’ils sont noyés dans la masse.
Travaillez votre nom et l’objet de votre mail
La première étape, avant de pouvoir dire si le contenu de votre newsletter est efficace ou non, c’est que les gens qui la reçoivent l’ouvrent. Et pourquoi est-ce qu’ils l’ouvriraient ? Parce qu’ils ont l’impression que son contenu pourra leur apporter quelque chose. Cela passe donc, comme expliqué précédemment, par la segmentation maximale des listes, mais également par un soin tout particulier apporté au nom de l’expéditeur et à l’objet de votre mail.
Evitez les titres impersonnels en un mot, du style « Nouvelles ». Il est très peu probable que cela retienne l’attention de vos lecteurs. Utilisez les leviers classiques : formes interrogatives, exclamatives, appel à l’action, et si vous envoyez une newsletter pour informer vos clients d’une promotion en cours, dites-le clairement : c’est la raison n°1 pour laquelle les internautes s’abonnent, d’après une étude du SNCD en 2011.
Concernant le nom d’expéditeur, de nombreuses entreprises utilisent un prénom pour créer une relation plus intime avec leurs clients (coucou Adriana de Spartoo.com). Ce n’est pas forcément adapté à tous les cas, mais le nom d’expéditeur doit au moins contenir celui de votre entreprise. Oubliez à tout jamais les noms du genre « Contact », ou encore pire, l’absence de nom.
Envoyez vos newsletters à des moments judicieux
Les statistiques sur les envois de newsletters le montrent : certains moments sont plus propices que d’autres à l’envoi, mais cela dépend également de votre public et de votre secteur d’activité. N’hésitez pas à tester plusieurs moments de la journée et plusieurs jours de la semaine pour voir à quel moment vous obtenez les meilleures réactions.
Une fois la newsletter ouverte…
Hourra, vos lecteurs ont ouvert votre newsletter ! Encore faut-il que son contenu les intéresse pour ne pas faire face à des désinscriptions en masse. N’oubliez donc pas d’apporter un soin particulier au contenu de votre newsletter : ne mettez pas que des images dans le cas où le client mail de vos lecteurs les bloque, composez votre message de façon simple mais efficace, retenez l’attention grâce à des titres accrocheurs et n’oubliez pas les call to action.
Enfin, une fois votre campagne d’emailing terminée, pensez à faire le bilan : les logiciels d’envoi de newsletters comme Sarbacane le proposent, avec des outils très utiles comme la localisation des zones de chaleur de votre newsletter (c’est-à-dire les endroits les plus cliqués, mais aussi les endroits où le lecteur a dirigé sa souris avant de cliquer… cela vous permet de mesurer la clarté de votre message). De mon côté, j’utilise surtout Mailchimp et Mailjet, qui présentent l’avantage d’avoir des formules gratuites quand on traite de petits volumes, mais l’analyse est moins fine.
Et vous, quand envoyez-vous vos newsletters ? Comment pensez-vous améliorer vos statistiques d’ouverture ? Quel logiciel utilisez-vous ?
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