Comme je passe mon temps à lire, je suis comme une grosse éponge. J’absorbe des idées jusqu’à l’indigestion. Ainsi pour éviter ces effets négatifs mon cher Thomas m’a plus que suggéré d’écrire sur ce que j’ingurgitais afin de mettre en action ces « fameux » concepts. Et, comme je prends ses conseils pour voix d’évangile, je m’y suis attelé immédiatement. Pour commencer cette introspection conceptuelle, j’ai repris un classique du management Rework de Jason Fried & David Heinemeier Hanson de 37signals.
Je me rappelle que la première fois que je l’avais lu j’avais été complètement déçu. En effet, je trouvais que la plus part des idées me paraissaient aujourd’hui trop répandues ; notamment sur le fait que les réunions soient toxiques ou que prévoir s’apparentaient à deviner. Bref, un goût d’inachevé m’avait habité. Étonnamment, durant cette relecture, quelle ne fut pas ma surprise de trouver des correspondances entre les propos et ce que je vivais quotidiennement comme entrepreneur. Et, finalement, je réalise tout le chemin que j’ai parcouru et toutes les voies dans lesquelles je me suis fourvoyé avec délice.
L’efficience au pouvoir
Petit retour en arrière, j’avoue que j’ai passé beaucoup mais vraiment beaucoup de temps à essayer de comprendre comment monter un business (en lisant un nombre de livres incalculables). Puis je me suis lancé en créant Fashandy. Je suis enfin ainsi passé de la théorie à la pratique (chacun son rythme). Je me rappelle que je passais deux ou trois soirs par semaines à sortir en afterwork et à rencontrer d’autres entrepreneurs. Je rentrais chez moi épuisé et heureux car j’avais cette folle impression de vivre une aventure extraordinaire.
Puis, je me suis lassé ou plutôt j’ai compris que l’important n’était pas de sentir sur-occupé. Mais plutôt d’être rempli de manière sensée (je n’ai pas écrit efficace). Et là, cet essai fait complètement écho à ce que je ressens. Cette dispersion a créé une belle suractivité malheureusement elle a également engendré une sublime dispersion.
Rework ou se concentrer sur l’essentiel
Pour aller dans la bonne direction ou plutôt afin de ne pas se perdre, l’essentiel est de savoir pourquoi j’étais devenu entrepreneur. Et, cela s’apparente à un pitch, cela se résume en une phrase « je suis devenu entrepreneur pour être libre et apprendre ».
Concernant mon activité de communicant, ma noble ambition était de créer un discours décalé pour les clients afin de souligner leur singularité. Bref, je voulais rendre le monde plus intéressant…Un bien belle aspiration… Dans la réalité, cela a été un peu différend.
« On est ce qu’on veut » Sartre
Just Do It
En effet, ma volonté s’est heurtée avec une réalité souvent bien plus que terre-à-terre. De manière un peu naïve, je pensais que la majorité des personnes qui montaient un business le faisait pour une passion et non pas pour l’argent. Et là, j’ai ressenti une grande déception. Néanmoins, après cette déception initiale, j’ai rapidement rencontré des entrepreneurs habitaient par une envie et une curiosité insatiable.
Ainsi, aujourd’hui je m’autorise à dire NON à certains clients (un luxe ?) dont je ne veux pas comprendre le business (trop mercantile). Finalement, comme le souligne les auteurs de Rework, monter sa boîte s’apparente à une prise de position. En ce qui me concerne, aider celles et ceux qui veulent rendre le monde plus beau et ceci n’est pas une question d’argent.
Et, vous au cours de votre démarche d’entrepreneur qu’avez-vous appris ?