Nabila a supprimé ses implants mammaires et pourtant, elle continue d’affoler les médias.
Savoir se promouvoir est une vraie qualité (si si c’est vrai), néanmoins, l’égérie de Jean-Paul Gaultier a oublié un truc important : le fond. En effet, nous voyons de plus en plus apparaître des types qui essayent de se faire mousser (alors qu’il n’ont pas grand chose à dire), leur seul ambition devenir célèbre à n’importe quel prix. Et cela tourne au pathétique.
Le personal branleur : un emmerdeur des temps modernes ?
NABILA OU L’INCARNATION DU PERSONAL BRANLING
Un jour, on passe à la télé et le lendemain, on devient un super-star. Et c’est bien ça le problème. Célébrité ne rime pas forcément avec qualité. Notre chère icône trash s’amuse de sa plastique avantageuse pour véhiculer une image fortement sexualisée et un peu niaise en même temps.
Mais, il ne faut pas se tromper. Savoir manipuler les médias relèvent une certaine forme d’intelligence. En parlant d’esprit, il me semble plutôt que ce sont nos amis de la presse qui en manquent. N’ayant pas grand chose à raconter ou à analyser ; ils préfèrent s’engager dans le graveleux. Beaucoup plus facile mais complètement inutile.
« Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité »
Andy Warhol
LE PERSONAL BRANDING GALVAUDÉ
En revanche, faire parler de soi au service d’une cause, voilà un chemin beaucoup plus ardu mais tellement plus utile. Sortir de son petit nombril pour aller vers l’autre afin de l’aider : quelle attitude bizarre. Je crois que cela s’appelle le désintéressement.
Xaviel Niel, le patron de Free, l’a montré judicieusement en s’attaquant aux géants de la téléphonie (SFR, Orange et Bouygues). Pendant plusieurs années, il y a eu des ententes illicites entre les trois grands opérateurs afin que les consommateurs (nous en fait) payent le prix fort. Et puis, Free est arrivée, en expliquant qu’une tarification faible ne voulait pas dire un service de mauvaise qualité. Bref, on nous avait pris pour des cons.
Ainsi, Niel a su dépasser sa propre personne au service d’une juste cause mais pas forcément juste. Aujourd’hui, il vient de racheter Le Monde et est en pleine négociation pour l’Express. Bref, il essaye de sauver la presse.
En première lecture, il ressemble à un sauveur. Néanmoins, en y regardant de plus près, cette action sert son business. En achetant des médias, au sens premier du terme, cela lui permet de contrôler l’information. Et donc, d’orienter l’opinion. On peut parler alors de personal branding détourné.
LE PERSONAL BRANDING AU SERVICE D’UNE VRAIE CAUSE
Le personal branding authentique peut provenir d’une posture désintéressée, sincère et non planifiée. En quelquesorte, tu ressens une injustice et tu rebelles contre elle. Et presque par surprise, tu deviens le porte-étendard d’une cause.
En écrivant ces mots, je repense à Rosa Parks, qui un jour aux États -Unis de 1955 a refusé de se lever de son siège pour laisser un blanc prendre la place. Elle ne cherchait pas la célébrité ; elle voulait juste rester assise à sa place. Elle est devenue l’icône que l’on connait tous…
La semaine prochaine, je vous parlerai de mes personals branlers préférés…
Bon week-end
