Depuis les années 90, les grandes métropoles ont vu apparaître un modeux particulier : le hipster. Habillé d’une chemise à carreaux vintage, les cheveux longs et sales avec une barbe fournie, il arpente les galeries d’art contemporain et bouge son corps lors de soirées électro. Il a découvert que devenir végétarien améliore la planète et se déplace généralement en vélo à pignon fixe.
Etude de cas : le hipster
Son existence ou plutôt son style de vie se veut être à contre-courant. Bref, le modeux à pignon fixe se considère comme un être différent. Malheureusement pour lui, il n’a pas vu venir la crise économique et a été touché de plein fouet.
Habitant généralement à Paris, NY, Barcelone ou Berlin (nous reviendrons sur cette dernière), notre barbu végétarien a commencé à moins sortir et son moral a été atteint. On le trouve désormais la mine triste assis à un Starbuck sirotant un café latte pendant des heures relisant « Tropique du cancer » d’Henry Miller pour se remonter le moral.
L’épreuve commençait à peine pour lui quand il a réalisé que le regard des gens changeait. Accueilli à bras ouvert pour son côté arty-branché, aujourd’hui, on le regarde comme un parasite. Dans le quartier berlinois de Neukölln, des groupes anti-hipsters se sont formés et tentent de débarrasser le voisinage de ces bons à rien.
Ainsi, le hipster devient le bouc-émissaire de notre société consumériste alors qu’il s’avère simplement une victime de plus…
Et vous, êtes-vous un Hipster ?
Il s’agit d’une vraie question, j’ai trouvé cette infographie sur les hipsters qui va vous permettre de répondre à cette question existentielle :
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