Lundi, Charlotte et moi partons en vols quasi simultanés en direction de Berlin pour nous rendre au Bread & Butter (B&B), le plus grand salon européen d’urban wear. Deux trajets pour de multiples péripéties.
Notre arrivée dans la capitale allemande aura été plus que folklorique. En effet, Charlotte a été touchée par la foudre ; en fait pas elle mais une des ailes du coucou. Du coup, un petit stop de deux heures s’est imposé à Hanovre afin de vérifier que les ailes du désir (hommage à Wim Venders) fonctionnaient toujours.
Pendant ce temps-là, j’ai poireauté une heure enfermé dans le zinc tout cela à cause d’un déluge qui s’abattait sur l’aéroport de Schönenfeld. Pour couronner le tout, devant notre hôtel, j’ai eu le plaisir de découvrir une jolie pancarte « closed at 20 pm » : grand moment de solitude…
Ni une ni deux, j’ai activé les derniers neurones qu’il me restait et déniché un petit hôtel juste à côté. Une heure plus tard, la fille de l’air électrique a pu enfin poser ses bagages. Pour mémoire, nous sommes partis de France à 19h pour une arrivée à 1h du mat : Wunderbach !
« J’adore quand un plan se déroule sans accroc »
Le lendemain, après avoir déposé les valises dans le bon hôtel, direction le Tempelhof (aka l’ancien aéroport qui servit à approvisionner les allemands de l’est durant le blocus de 1948) pour nous rendre au B&B.
Ce salon est avant tout, une foire professionnelle où les vendeurs rencontrent des acheteurs dans un seul et même but : faire du business. A titre d’exemple, au stand Kuyichi (une marque de jean écoresponsable), j’ai interrogé un exposant sur la présence de la marque au Bread Butter et il m’a répondu qu’ils étaient évidemment là « pour faire de l’argent » : étonnant, moi qui croyais qu’ils étaient là pour me faire rêver moi, Fabrice Jonas et mes acolytes modeux…
Bread & Butter is denim
Le lieu qui remporte la palme d’or de l’originalité est la denim connection. Une dizaine de containers, customisés pour l’occasion, laissent apparaitre une collection de jeans incroyables, d’une quarantaine de marques présentes, des classiques aux plus pointues : Levi’s, Pepe Jeans London, WeSC, Candiani. Les vendeurs ont dû être castés pour leurs looks déjantés, les barbes sont immenses version ZZ Top des temps modernes, et bien évidement le tatouage est de rigueur.
Les marques françaises ont également fait le déplacement comme Eleven Paris (qui ne répond pas à nos tweets, nous irons les voir quand même), Le Temps des cerises ou Bensimon.
A l’extérieur, une aire de jeux permet aux visiteurs de se ressourcer: le magazine WAD a eu la bonne idée de poser un faux gazon et d’installer une caravane métallisée où la jolie colonie des Französen a établi son QG.
Enfin, cette première journée nous a permis d’admirer une organisation irréprochable sur tous les points (le made in Germany n’est pas un mythe) et de découvrir ce vaste cirque modeux.
A demain pour la suite de nos aventures, TschüS !
Fabrice & Charlotte
///////////////////// Vu sur twitter @fashandy_fr et @cherloett
