L’été au bureau voilà un moment un peu dépressif, tous tes collègues sont partis pour des destination au soleil (Ibiza ou les îles grecques) et toi tu restes à te ronger les ongles derrière ton clavier à pester contre ce soleil que tu entrevois derrières les stores de ta fenêtre . En effet, tu viens juste d’arriver dans ta nouvelle boîte et tu n’as pas encore le droit de prendre des congés. Bref, tu passes tes journées à envoyer des boulettes de papier dans la poubelle en te prenant pour Tony Parker (soit dit en passant, tu as réalisé d’énormes progrès). Et pourtant en y regardant de plus près (pas si près quand même) tu peux mettre à profit cette période pour tenter des expérimentations vestimentaires.
Pourquoi ne pas prendre des risques ?
L’été tout est possible
Lorsque moi aussi, je travaillais dans un bureau (j’ai l’impression que cela remonte à l’âge de pierre), j’ai tenté le short rose pour le plus grand bonheur de mes collègues aux finances (photo à l’appui). Elles ont trouvé mon acte courageux et ont pu admirer le galbe de mes jambes taillées dans un tibia de sauterelle. En revanche, mon chef de service n’a que moyennement apprécié cet exercice de style et m’a indiqué que nous n’étions pas à la plage. Je retiens de cette incursion ludique que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde mais que sur le moment, une certaine jubilation m’habitait. Bref, à expérimenter mais avec parcimonie.
Une attitude ensoleillée
Bien que l’office ressemble à une ville fantôme, tu peux également essayer de fédérer autour de ta personne. Le volume de travail se trouvant en déclin, essaye de proposer des activités ludiques à tes collègues aussi bien pendant les heures de boulot qu’en dehors. Ainsi, comme tu touches quasi à la perfection pour le lancer franc, invite à un mini basket (un deux contre deux) dans ton bureau. Ô surprise, tu découvriras que tes rivaux d’un jour s’avèrent de réels compétiteurs.
Après cette transpiration bien méritée, un afterwork s’impose. Et là n’hésite pas à proposer aux solobatantes de venir avec tes partenaires de playground. Un petit bar juste à côté permettra d’éviter des refus du style « c’est trop loin » ou « je peux pas venir j’ai piscine ».
Une fois sur place, surtout n’essaye pas d’impressionner tout le monde en payant des tournées. Limite également à deux verres afin d’être juste guilleret et pas bourré. Je te rappelle que les mecs déchirés en fin de soirée c’est moche à voir.
Une conversation galante
Généralement les apéros entre collègues se transforment rapidement en défouloir contre les absents et notamment la direction. Bref, pour éviter de parler de boulot après le boulot, il convient d’orienter judicieusement la conversation vers des thèmes plutôt consensuels mais généralement tendancieux (en d’autres termes sexuels). Par exemple, tu peux évoquer le dernier film de Woody Allen et voir ainsi qui dans l’assistance est touché par le romantisme. Sinon, tu peux également, être beaucoup plus direct et afficher clairement tes intentions en prenant position contre la vie de couple et assumer enfin ton côté solobataire (à la différence des célibataires, tu es seul par choix… en tout cas, c’est ton argument de poids pour expliquer le fait d’être seul, après du vrai ou du faux argument toi seul le sait et après tout on s’en fout).
La galanterie RIP
Avant de partir, paye juste tes consommations, n’invite surtout pas tes collègues féminines. En effet, depuis la révolution sexuelle des années 60, la galanterie est morte et enterrée (elle supposait alors que l’homme était supérieur à la femme donc il devait raquer). Aujourd’hui, fort heureusement, l’égalité l’emporte. Ainsi, elles payent leurs consos…
À bon lecteur habillé.
